Tant de sollicitude impose le respect. Et ce n'est pas fini. Dans son grand hôtel parisien, Irving, ancien champion universitaire de lutte, a accepté que des journalistes assistent à ses séances de musculation. Et même, pour les plus endurcis, qu'ils se joignent à lui à l'heure du sauna, pour transpirer de conserve. Un traitement de faveur qui devrait valoir au père de Garp des articles louangeurs. Oublions les anecdotes, oublions Günter Grass, Harry Potter et les séances de musculation. L'essentiel est ailleurs. Sac Bandoulière Longchamp femme
La question qui se pose, à chaque fois qu'on nous annonce la parution d'un nouveau Irving est la suivante l'écrivain retrouvé la forme, la géniale folie, l'imagination débridée de ses romans des années , Le Monde selon Garp, L'Œuvre de Dieu, la Part du Diable, Une prière pour Owen Jusquelà, à notre grand regret, la réponse a toujours été négative. La magie ne fonctionnait plus vraiment. En , en pleine campagne présidentielle aux ÉtatsUnis, Irving annonce qu'il réécrit entièrement le gros roman sur lequel il travaille depuis des années. Le sujet du livre Sa quête d'un père jamais connu et la révélation du viol dont il a été victime enfant. Le récit à la première personne accentuant le côté autobiographique de l'ouvrage et le plongeant dans la dépression, l'écrivain a décidé de s'abriter derrière une narration à la troisième personne. En , à la sortie du roman, la critique américaine est plus négative que positive. Pour le New Yorker, l'histoire de Je te retrouverai s'enlise dans des détails inutiles . sac de voyage longchamp pliage Le critique du New York Times parle d'une histoire forcée et ajoute On retrouve le goût coutumier de l'auteur pour l'exagération et le mélodrame, mais sans son énergie ni son humour habituels. Le verdict est sévère Une lecture ennuyeuse, complaisante et de nature à rendre les yeux cruellement vitreux. Un avis partagé par le Washington Post qui résume l'ouvrage à une masse d'écriture paresseuse, non raffinée . Interrogé sur l'accueil plus que mitigé reçu par son dernier volume, Irving répond alors qu'il ne prend pas au sérieux les articles de gens incapables d'écrire, comme lui, onze romans, incapables même d'en écrire un. À ses yeux seuls les critiques rédigées par des confrères comptent. Et de citer Margaret Drabble, Stephen King, William Boyd. Une noirceur surprenante N'arrivant pas même à l'orteil de ces géants, nous ne sommes évidemment pas dignes d'être entendus par maître Irving. sac de voyage longchamp pas cher
Qu'il nous soit pourtant permis de lui dire que nous avons lu son roman de la première à la dernière ligne. Que nous avons bien compris que ce livre était le roman d'une vie. Que sa noirceur nous a surpris. Ainsi que l'absence d'humour. Nous avons suivi son Jack Burns dans tous ses déplacements, de la mer du Nord à Zurich. De son école de SainteHilda aux soirées de Hollywood. Nous avons observé son enfance saccagée par les mensonges et l'obscénité de certaines femmes qui n'ont vu en lui qu'un jouet.
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