Longchamp

Quand le premier ministre assure au Pape que l'islam est une religion d'amour et de tolérance alors que, deux jours plus tôt, islamistes défilaient à Istanbul contre le représentant de la haine , la raison reste frustrée. Faudraitil censurer Montesquieu, au nom d'une islamophobie encore resservie mardi, quand il écrit De l'esprit des lois, livre XXIV, chapitre IV : La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l'a fondée , Nietzsche, disant du christianisme qu'il est une religion de malades , n'a jamais été inquiété. Contre le relativisme L'insistance de Benoît XVI à faire l'éloge des différences entre les cultures Non dans un but de confrontation, mais pour nourrir un respect mutuel est une façon de s'opposer au relativisme, au mélangisme, à la haine de soi. Cette idéologie du moment porte le risque d'une dilution de l'identité occidentale. C'est parce que l'Europe est engagée dans une déchristianisation qu'elle devient vulnérable à la loi du plus fort, représenté en l'occurrence par l'islam et ses susceptibilités. Sauratelle toujours faire respecter ses valeurs essentielles, comme les droits de l'homme, issus des dix commandements , En appelant à la vigilance et à la réciprocité, le Pape met en garde contre l'endormissement. Son discours identitaire rejoint d'ailleurs les préoccupations de Français qui, à droite comme à gauche, doutent désormais de la survie de l'unité nationale. T shirt lacoste femme
Aux repentances à sens unique, exigées par de nouveaux arrivants et au métissage culturel loué par les dirigeants La richesse d'une nation, la richesse d'un peuple est pour une partie importante issue du multiculturalisme , Jacques Chirac, décembre , Benoît XVI suggère une autre méthode pour réussir l'intégration : la valorisation de la culture d'accueil. Seule une nation fière de son histoire, de sa langue, de ses dons saura susciter, chez les nouveaux venus, l'adhésion à un socle commun. Mais la France s'aimetelle assez , Le résistant Hier à Istanbul : l'invitation de Benoît XVI aux chrétiens à renouveler la conscience de l'Europe en ses racines, ses traditions, ses valeurs chrétiennes et à leur redonner une nouvelle vitalité . Derrière l'intellectuel, le résistant.Pour avoir un peu hâtivement sans doute promis une surprise dans la forme, Nicolas Sarkozy, hier soir, devait faire la différence sur le fond. Autant l'annonce de sa candidature avait semblé répondre à une intention d'épate un peu vaine quelle idée de vouloir à tout prix surprendre avec ce qui était, pour tous, une évidence autant, sur France , il a fait de l'explication de cette candi­dature une démonstration de maîtrise. L'irruption du phénomène Royal , dans son irrationalité même, a changé la donne , L' animal Sarkozy , jamais aussi à l'aise que devant les ­caméras, entendait montrer qu'il est toujours imbattable dans l'art stratégique entre tous du mouvement. T shirt lacoste pas cher Mouvement dans la manière, tout d'abord. Ostensiblement souriant, Nicolas Sarkozy s'est efforcé de donner de luimême une image plus à l'écoute, moins péremptoire. Ce début le président de l'UMP n'est pas encore tout à fait un Corps tranquille appelle sans aucun doute des prolongements : une campagne plus empathique, un tempo plus paisible, mais il traduit assurément une prise de conscience. Mouvement dans la méthode, ensuite. Rassembleur , et plutôt deux fois qu'une, Nicolas Sarkozy, qui s'est si longtemps construit dans la bataille, ne veut plus avoir d'ennemis à droite ou au centre . Après les sifflets contre Michèle AlliotMarie, sa disponibilité réaffirmée à la primaire est plus qu'un changement de ton : l'apparition de l'idée nouvelle chez lui qu'une compétition peut être mutuellement profitable. Et peutêtre aussi qu'un partage des rôles est possible : après tout, MAM pourrait ne pas être inutile lorsqu'il faudra ferrailler contre Ségolène Royal. Doudoune Lacoste homme
Mouvement sur le fond des choses, enfin, décliné depuis le début de l'été de meeting en meeting, mais à qui la diversité des thèmes abordés hier soir a permis de restituer son juste équilibre. Sans céder sur les thèmes régaliens sécurité, immigration, éducation chers à la droite et aux classes populaires, le candidat Sarkozy arrondit les angles sur les thèmes économiques le pouvoir d'achat, la fonction publique, le logement qui parlent davantage aux catégories intermédiaires. Ordre ici, justice là : il s'agit de répondre au besoin de protection qui, Royal l'a compris aussi, travaille en profondeur la société française. Rassurer, rassurer et encore rassurer : la rupture sera tranquille ou ne sera pas. On le savait : une déclaration de candidature fûtelle prévisible, annoncée et attendue est toujours un cap. Dès lors, les conséquences du moindre mot, du moindre geste, font peser sur le candidat une immense exigence. Moins que ses idées, qui sont bien connues et qui rencontrent dans le pays l'écho que l'on sait, moins que sa capacité à assumer la plus haute fonction, que nul ne lui conteste, c'est sa façon d'être, d'écouter ou pas, de partager ou pas, de rassembler ou pas, qui peut faire trébucher Nicolas Sarkozy.